L'enfance est une maladie !

prison.gif à tous-tes les troublé-es du comportement

ATTENTION CETTE BROCHURE EXPRIME UN POINT DE VUE ! IL EN EXISTE D'AUTRES !

RENSEIGNE-TOI AVANT DE TE FAIRE UNE OPINION !

"Dans le cadre de la « campagne anti-violence » menée par le gouvernement des Etats-Unis, un projet, déposé par M. Nixon en son emps, prévoit que les enfants de six ans seront soumis à des tests destinés à détecter leur « potentiel de violence ». Les petits « pré-violents », placés d'office dans des écoles spéciales, y seront rééduqués au moyen d'une drogue utilisée dans les instituts psychiatriques, et qui a les effets d'une lobotomie. »" Introduction de l'ouvrage Les enfants d'abord de Christiane Rochefort (disponible au KiOsk)

« Il faut prévenir les troubles du comportement des plus jeunes, comme l’ont mis en évidence plusieurs pédopsychiatres et une étude récente de l’INSERM, en coordonnant les interventions auprès des enfants dès la maternelle et l’école primaire » Déclaration de Nicolas Sarkozy, La gazette des communes du 21 novembre 2005

« Il y a maintenant un fort consensus au sein de la communauté scientifique internationale selon lequel le T.D.A.H* est un véritable trouble neurobiologique dont l’existence ne devrait plus être mise en doute. Donner uniquement la parole à des critiques qui remettent ce trouble en question ne peut que générer des souffrances chez les personnes qui en sont atteintes.»

Extrait des lignes directrices destinées aux médias internationaux pour les reportages et les articles sur le *Trouble Déficit de l'Attention / Hyperactivité.

Trouble de l'attention/hyperactivité selon le DSM-IV

A- Au moins six de ces symptômes, sur l'inattention, l'hyperactivité ou l'impulsivité se produisent avant l'âge de 7 ans et persistent sur une durée minimale de 6 mois, à un degré qui correspond mal au développement de l'enfant :

L'inattention:

l'enfant a. souvent ne parvient pas à prêter attention aux détails ou fait des fautes d'étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d'autres activités b. a souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux c. semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement d. souvent ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (sans égard au comportement d'opposition ni l'incapacité de comprendre les consignes) e. a souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités f. souvent évite, a en aversion ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (comme le travail scolaire ou les devoirs à la maison) g. perd souvent les objets nécessaires à son travail ou ses activités (par exemple: jouets, cahiers de devoirs, crayons, livres ou outils) h. souvent se laisse facilement distraire par des stimuli externes i. a des oublis fréquents dans la vie quotidienne :

L'hyperactivité:

l'enfant a. remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège b. se lève souvent en classe ou dans d'autres situations où il doit rester assis c. souvent court ou grimpe partout, dans des situations peu adéquates (chez les adolescents ou les adultes, ce symptôme peut se limiter à un sentiment subjectif d'impatience motrice) d. a souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir e. est souvent "sur la brèche" ou agit souvent comme s'il était "monté sur ressorts" f. parle souvent trop

L'impulsivité:

l’enfant g. laisse souvent échapper la réponse à une question non-complète h. a souvent du mal à attendre son tour i. interrompt souvent les autres ou impose sa présence (par exemple: fait irruption dans les conversations ou dans les jeux)

Trouble oppositionnel avec provocation selon le DSM-IV

A- Un mode d'être de comportement négatif, hostile et confrontant qui dure au moins depuis 6 mois, avec au moins quatre (4) des signes suivants: L'enfant: 1- se met souvent en colère subitement 2- conteste et argumente sur les propos des adultes 3- s'oppose souvent aux demandes et aux règles des adultes 4- fait souvent exprès pour déranger les autres 5- souvent blâme autrui de ses erreurs ou mauvais comportements 6- est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres 7- est souvent fâché et rancunier 8- est souvent malveillant et vindicatif

Trouble des conduites selon le DSM III-R

Perturbation des conduites persistant au moins six mois, durant lesquelles on retrouve au moins trois (3) des manifestations suivantes:

1- vol dont affrontement avec la victime à plus d'une reprise (escroquerie comprise) 2- fugues nocturnes au moins à deux reprises alors que vivant chez ses parents ou tuteurs familiaux ou une seule fugue sans retour 3- mensonges fréquents (pas seulement pour éviter une agression physique ou sexuelle) 4- a délibérément mis le feu 5- fait souvent l'école buissonnière (plus tard s'absente du travail) 6- a pénétré de force dans la maison de quelqu'un, dans un bâtiment ou une voiture 7- a délibérément détruit les biens d'autrui (autrement que mettre le feu) 8- a été physiquement cruel avec les animaux 9- a contraint quelqu'un à avoir des relations sexuelles 10- à utilisé une arme dans plus d'une bagarre 11- commence souvent les bagarres 12- vol impliquant un affrontement avec la victime (agression, vol de porte-monnaie, extorsion d'argent, vol à main armée) 13- a été physiquement cruel envers les personnes

Maladie ou marché porteur ?

'La valeur scientifique du D.S.M'

« L'art de la psychiatrie consiste à trouver de nouveaux troubles pour des médicaments existants. » Washington Post, juillet 2001

En 1952, l'Association Américaine de Psychiatrie publia son premier Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (le Diagnostic and Statistic Manuel: le D.S.M). Cet ouvrage contenait une liste de 112 problèmes psychiques. En 1968, la liste a été portée à 168 troubles. En 1990, la troisième édition (D.S.M III) répertoriait 224 troubles. En 1994, on atteignait 374 troubles. Pour la plupart des troubles énumérés, l'étiologie (l'étude des causes) reste floue.

Il n'y a aucune preuve que n'importe lequel de ces 374 troubles psychiatriques existe !

« Le D.S.M n'est en aucun cas un manuel scientifique mais bien un chef-d'œuvre de manœuvre politique. »

Dans certains groupes, comme le panel sur les «troubles de l’humeur», ou le groupe «schizophrénie et autres maladies psychotiques», 100% des experts ont des liens financiers les attachant aux firmes pharmaceutiques.

« On peut gagner beaucoup d'argent en persuadant des gens bien portants qu'ils sont malades. C'est pourquoi les laboratoires pharmaceutiques promeuvent des maladies et en font la publicité auprès des médecins et des consommateurs. » pouvait-on lire en 2002 dans le British Medical Journal, l'une des référence mondiale de la presse médicale. « La revue se penchait alors sur le phénomène de disease mongering, le fait d'inventer une maladie pour développer un nouveau marché et vendre des médicaments, et dénonçait « l'alliance des médecins, de groupes de patients et des médias pour présenter des maux communs comme des problèmes graves, des problèmes personnels comme des questions médicales, des risques comme des maladies... » Extrait de Courrier international n°820, juillet 2006

Pilules miracles ?

« La Ritaline est un médicament à base de méthylphénidate, un psycho-stimulant de la famille des amphétamines élaboré par Novartis et recommandé par la C.A.F (Caisse d'Allocations Familiales) comme unique remède au Trouble de l'Attention/Hyperactivité (T.D.A.H). Aux U.S.A plus de 6 millions d'enfants sont sous Ritaline. En France, 7000 (en 2004).

  • . De nombreux enfants deviennent léthargiques, déprimés. Ils font penser à des robots. La Ritaline peut provoquer des tics neurologiques permanents, y compris le syndrome de Gilles de la Tourette.
  • . La Ritaline peut retarder le développement des enfants en perturbant les cycles d'hormones de croissance produits par l'hypophyse.
  • . La récente découverte des effets cancérigènes de la Ritaline essayée sur certains animaux n'a pas été prise suffisamment au sérieux ni par la compagnie qui produit le médicament, ni par l'administration fédérale des médicaments.
  • . La Ritaline provoque régulièrement des malformations importantes dans le cerveau de l'enfant. Il a été démontré par des tests scientifiques contrôlés que la Ritaline provoque un rétrécissement (atrophie) ou d'autres anomalies physiques permanentes du cerveau.
  • . Le sevrage de la Ritaline peut provoquer des souffrances psychiques telles des dépressions, de l'épuisement, ou des tendances suicidaires. Ces effets peuvent inciter l'entourage des enfants à prescrire à nouveau le médicament, à fortes doses.
  • . La Ritaline provoque une dépendance qui peut en entraîner d'autres. Elle est souvent utilisée comme drogue récréative, tant par des enfants que par des adultes.
  • . Les États-Unis consomment 90% de la Ritaline produite dans le monde. La compagnie Ciba Geneva Pharmaceuticals (également connue comme Ciba-Geigy Corporation), une division de Novartis, produit la Ritaline et tente d'étendre le marché à l'Europe et au reste du monde.
  • . La Ritaline "fonctionne" en provoquant des dommages au cerveau plutôt qu'en améliorant les fonctions du cerveau. Elle fonctionne uniquement de cette manière.
  • . A court terme, la Ritaline inhibe la créativité et la spontanéité chez les enfants. Elle les rend plus dociles et obéissants, plus à mêmes de mener à bien des tâches monotones et ennuyeuses, telles l'étude en classe ou les travaux à domicile.
  • . A court terme, la Ritaline n'a pas d'effets positifs sur la psychologie de l'enfant, ses performances scolaires ou autres réalisations. Ceci a été confirmé par de nombreuses études.
  • . A long terme, au-delà de plusieurs semaines, la Ritaline n'a d'effets positifs sur aucun des aspects de la vie d'un enfant.
  • . Étiqueter des enfants comme hyperactifs et les traiter à la Ritaline peut limiter leurs futurs choix professionnels, et les stigmatiser à vie. Cette étiquette peut ruiner leur estime de soi et les décourager ainsi de développer leur plein potentiel.
  • . Il n'y a aucune preuve solide que l'hyperactivité soit une maladie organique.
  • . Plusieurs études confirment que des problèmes psychologiques liés à l'environnement des enfants concernés provoquent des symptômes de ce qu'on appelle l'hyperactivité.
  • . Il est possible qu'un petit nombre d'enfants souffrent des symptômes de l'hyperactivité en raison de troubles organiques, tels l'empoisonnement par le plomb, une intoxication médicamenteuse, l'épuisement, ou des traumatismes au cerveau. Ces facteurs organiques pourraient être plus fréquents dans les milieux défavorisés des États-Unis.
  • . Il n'y a aucune preuve quant à l'existence d'anomalies physiques dans le corps ou le cerveau d'enfants étiquetés comme hyperactifs. Ils ne souffrent pas de déséquilibres biochimiques.
  • . L'hyperactivité est un diagnostic controversé, reposant sur une base scientifique faible, voire inexistante. Un parent, enseignant ou médecin peut en toute bonne conscience refuser d'appliquer ce diagnostic à un enfant.
  • . Novartis dépense des millions de dollars pour vendre l'idée d'utiliser la Ritaline à des groupes de parents et à des médecins. Novartis soutient l'association CH.A.D.D. (Children and Adults with Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder) et les organisations de psychiatres.

Aux États-Unis, le département de l'éducation et l'Institut national pour la santé mentale (NIMH) pousse à l'utilisation de la Ritaline avec autant de vigueur que le producteur du médicament, souvent en usant de termes encore plus enthousiastes que ceux que Novartis peut se permettre sans tomber dans l'illégalité.

Notre société a institutionnalisé l'abus de médicaments parmi nos enfants. Pire: nous maltraitons nos enfants avec des médicaments au lieu de faire un effort pour mieux répondre à leurs besoins. Sur le long terme, nous donnons une très mauvaise leçon à nos enfants - que les médicaments sont une réponse à leurs problèmes émotionnels. »

Ces citations sont extraites de Talking Back to Ritalin de Peter R. Breggin, psychiatre engagé contre les abus en psychiatrie (http://www.breggin.com)-~

Quand le refus de l'école devient une maladie

« Car la phobie scolaire n'a rien à voir avec l'école buissonnière. Elle relève d'un trouble du comportement. À l'hôpital Robert-Debré, des enfants sont parfois hospitalisés de longues semaines. Une équipe les aide à reprendre confiance. Elle les ramène progressivement à l'école. D'abord dans une discipline que les enfants affectionnent, pour qu'ils y prennent du plaisir. » ~-Le Figaro, 8 janvier 2007

Courbe évolutive d'un jeune qui au fur et à mesure des années s'écarte du «droit chemin» pour s'enfoncer dans la délinquance: benisti.png

« Il est acquis que plus tôt les enfants ayant des troubles sont pris en charge, moins ils développeront à l’adolescence des comportements autodestructeurs ou agressifs pouvant les conduire à la délinquance » Extrait de l’« Exposé des motifs » du plan gouvernemental de prévention de la délinquance, p.21 – décembre 2005.

« Tragiquement, des individus traités pour un trouble émotionnel aigu et peut-être passager vont finir fous suite à une psychose provoquée par les médicaments. » Peter R. Breggin

EPOQUE MALADE

« Nous les avons fait venir dans un monde de merde !

Et nous n'avons rien à leur proposer

Que l'intégration à un système ultra-violent

Que l'appartenance à une civilisation pourrissante

Qu'un silence soumis dans l'horreur de notre éducation

Grotesque camouflage de notre propre soumission.

Et nous ne pouvons plus faire face

Au regard de ce que nous avons engendré !

Nous ne sommes plus capables

Que de pousser un caddie

De remplir une facture

Et de culpabiliser !

Mais nous avons trouvé un remède à notre culpabilité

Ce sont nos enfants qui sont malades !

Oui ! Voilà la solution ! Le remède !

La flagrante révélation d'une époque malade !

Grâce à la science nous pouvons enfin

Resituer le problème là où il est :

Dans une défaillance des corps !

Juste un trouble ! Un déficit !

Encore quelques nouvelles pilules...

Et nous n'aurons bientôt plus de question à nous poser ! »


En PDF ici